Corpo-Mulher

Le projet Corpo-mulher surgit comme une réponse au besoin atemporel de discuter autour du pouvoir patriarcal sur le corps féminin. Au Brésil, les derniers événements montrent la nécessité urgente de mettre en place cette discussion, surtout suite à l’empêchement d’un avortement dans un contexte où on aurait le droit de le faire (au Brésil, la seule situation où l’avortement est possible c’est en cas de viol).

Au-delà des corps cisgenres, le Brésil occupe la première position de pays qui tue le plus des femmes trans et travestis dans le monde. Ainsi, Corpo-mulher est une image, une nourriture, un cri, un son, pour toutes dont les voix ne sont pas écoutées et entendues.

> Expositions photographiques :

• Manifesto Solitário, par Renata Pires (Recife/Brésil).
• Vin de porto + ASAP, par Priscila Lima (São Paulo/Brésil)

> Concerts / dj sets :
18h-20h : Vozes-mulheres, par Trópix. Un voyage sonore qui met en valeur les femmes interprètes et compositrices du Brésil.
20h-22h30 : DJ Alé (São Paulo/Brésil). Avec un set hétérogène qui rappelle les vibrations des nuits afro-brésiliennes de São Paulo, DJ Alé commande la piste et promet nous faire danser jusqu’au bout des jambes.

> Performance/Danse :
22h : Perlla Rannielly (Recife/Brésil). Ses performances mettent en avant les questions qui traversent le corps des femmes noires transgenres du Brésil.

> Restauration :
Tapioca do Baile : A travers le geste de faire des Tapiocas, elles apportent énormément de discussions, d’histoire et de profondeur sur la culture brésilienne. Salée ou sucrée, on se régale avec ces petites galettes de manioc faites maison.