deletere présente Altered States

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deletere présente Altered States

Après avoir réuni plus de 98 000 personnes lors de sa troisième édition, la Biennale des Imaginaires Numériques revient du 7 novembre 2024 au 19 janvier 2025.
A l’occasion de son week end d’inauguration, le collectif résident deletere présentera en avant première au Couvent Altered States, trois expériences artistiques et expérientielles hors du commun (sur réservation).



Primum Mobile de Simon Laroche, une œuvre sonore et cinétique composée d’un rotor auquel est fixé un ensemble de lames (des anches) métalliques. Arrimée au plafond, l’installation produit des turbulences aériennes et acoustiques dont la charge machinique, cyclique et répétitive, pointe subtilement vers la catastrophe environnementale et techno-informatique qui guette l’humanité.

Simon Laroche est un artiste qui produit des œuvres transdisciplinaires. Il a développé une approche critique et expérimentale de l’hybridation des systèmes artificiels, biologiques et sociaux qui questionne l’impact qu’a la technologie sur la construction des réalités sociales et psychologiques.

Le test Sutherland d’Adelin Schweitzer, un spectacle pour 16 participants invités à venir faire l’expérience du BUD, un appareil d’immersion révolutionnaire développé par le VESM (The Voluntary Extinction of Sight Movement). Après une phase de tests, les spectateurs vont découvrir une nouvelle forme d’immersion dans le réel. Derrière un ton humoristique, émerge une satire de l’innovation technologique, des images numériques et de la réalité virtuelle.

Adelin Schweitzer est un artiste contemporain, metteur en scène et performeur reconnu pour ses détournements technologiques. À contre-courant de l’idéologie techno-solutionniste, son travail s’articule autour de concepts comme la Réalité Altérée (AltR), le techno chamanisme et la farce.

Transvision de Gaëtan Parseihian et Lucien Gaudion, un dispositif sonore, vibratoire et suspendu partagé à plusieurs. C’est un voyage, proche de l’état modifié de conscience, méditatif et hypnotique. Entre saturation des systèmes vestibulaires et exploration sonore, Transvision est une expérience synesthésique de la lenteur jusque dans sa molécularité.Gaëtan Parseihian est compositeur de musique électroacoustique et chercheur dans le domaine de la perception sonore. Lucien Gaudion est un artiste sonore. Sa recherche explore la perception auditive et la questionne via une pluralité de formes et contextes d’écoute : compositions électroacoustiques, installations et performances.

Coproduction : deletere, la Co_opérative, Chroniques 2024
Partenaires : Ville de Marseille, Région Sud, Sporobole(Qc), association Juxtapoz et le Couvent

Réservation sur http://altered-states.deletere.org/

deletere est une organisation artistique dédiée à la production et à la diffusion d’œuvres et de performances transmédia, cherchant à repenser notre relation avec le numérique. Face à la colonisation croissante de nos vies et de nos corps par les technologies, le collectif deletere s’engage dans une démarche de résistance créative. Leurs œuvres forment des îlots d’expérimentation, où l’art devient un terrain d’exploration des états modifiés de la conscience, repoussant les frontières entre réel et virtuel. À travers des installations interactives, des performances immersives et des créations sonores, les artistes créent des expériences qui déstabilisent les perceptions et interrogent les effets du numérique sur notre quotidien. Plutôt que de se plier aux tendances de consumérisme culturel et de divertissement de masse, le collectif adopte une posture critique. Il propose des alternatives artistiques qui invitent à la réflexion, à la transformation intérieure et à la reconnexion avec des dimensions plus profondes de l’expérience humaine. Loin des formats standardisés, leurs œuvres ouvrent des espaces de contemplation, de subversion et de dialogue, où le public devient acteur de sa propre expérience esthétique.

http://deletere.org/
https://www.instagram.com/deletere_lab/

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Biennale des Imaginaires Numériques – Édition 2024

Une biennale ouverte à l’international…
Après avoir accueilli le Québec, Taiwan, et la Belgique (Wallonie – Bruxelles – Flandre) lors des précédentes éditions, la Biennale est heureuse de recevoir la Lituanie en tant qu’invitée d’honneur de cette quatrième édition ! Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France, organisée par l’Institut Français. La programmation fera également la part belle à la création numérique néerlandaise avec un Focus Pays- Bas. La biennale regroupera plus de 80 artistes et 14 créations originales issues de la plateforme CHRONIQUES CRÉATIONS, qui rassemble une quarantaine de partenaires régionaux, nationaux et internationaux.


Thématique 2024 : Le plaisir
Dans un monde où les crises environnementales et sociales s’accumulent, pour la Biennale des Imaginaires Numériques 2024, nous
souhaitons réfléchir à la place du plaisir dans notre vie quotidienne : comment imaginer de nouvelles sources de joie malgré les défis d’aujourd’hui ?

Michael Foessel distingue deux formes de plaisirs : ceux que l’on peut appeler les « plaisirs- satisfactions » qui correspondent à la réalisation d’un désir préalable. Ce sont les plus nombreux et les plus habituels qui ont trait à ce qui constitue notre quotidien tel que l’alimentation, la culture, le sexe, etc. Puis les « plaisirs-événements », qui ne sont pas précédés par un désir puisque rien ne nous les rendait prévisibles. Ces plaisirs introduisent dans le réel un nouvel imaginaire. C’est ce qui les rend subversifs par essence : avant de les vivre, on ne les pensait pas forcément envisageables, puis on fait l’expérience réelle de ce que l’impossible devienne possible.
C’est un plaisir par surcroît qui dépasse les attentes ou qui dévie du point de départ, un moment où l’on expérimente un autre ordre du monde.

Dans l’urgence actuelle, la définition du plaisir et de sa satisfaction immédiate, loin d’être anodine, peut et doit être interrogée. Nos désirs comme nos pratiques révèlent nos contradictions, pourtant repenser la question du plaisir permet d’imaginer des mondes de demain désirables.

En effet, la question du plaisir est étroitement liée à celle de l’éthique, car nos choix en matière d’afflictions ont des implications pour notre bien-être individuel et collectif.

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